Transmission de l'heure

La majorité de nos églises sarthoises possédait un cadran solaire de réalisation plus ou moins élaborée, en fonction de l’époque de sa confection. La manière de vivre selon le soleil fut encore très présente dans nos campagnes jusqu’à la guerre de 39-45. Il est amusant de trouver sur des linteaux de portes de maisons rurales, les vestiges de gravures de lignes horaires accompagnées d’un gros clou pour indiquer l’heure. Les grandes évolutions dans la détermination du temps, accompagnent les transformations dirigées des sociétés. Liée au Soleil, spirituelle, personnelle ou affective, cette recherche deviendra mécanique et artificielle, avec l’avènement de l’horloge, qui découpe le temps en unités de plus en plus petites. Les modes de vie seront assujettis à la planification des emplois du temps, appliqués à un groupe, une collectivité, qui participent à la réalisation de systèmes plus précis mais plus contraignants pour chaque individu. De raisonnements locaux, limités au château, au village, à la ferme, nous sommes passés à des rapports avec la province, le royaume, la nation, le monde, rapports qui nécessitent d’autres repères moins statiques. Le temps va épouser la vitesse et les phénomènes qui apparaissent en mouvements permanents.

Chronologiquement il est nécessaire de reparler de ces objets,
témoins de notre Passé

     Depuis la plus haute Antiquité, une des grandes préoccupations de l’Homme fut celle du Temps

Le soleil, les étoiles, l’ombre d’un objet sur le sol ou une surface quelconque, autant de sujets d’observations, d’analyses et de réflexions matérielles ou philosophiques qui procèdent de phénomènes naturels accompagnant le développement des sociétés humaines. Observer les différentes positions du soleil à certains moments de l’année, examiner le renouvellement d’un cycle lié au retour d’une saison et à la longueur d’une ombre, furent parmi les grandes préoccupations des premières civilisations.
Les études géographiques nécessaires à l’orientation, puis au temps, naissent du Temple chez les Sumériens. Les Astronomes d’Assyrie et de Babylonie étudieront le déplacement apparent du soleil dans les différentes constellations et mettront en évidence la notion d’un univers régi par des cycles qui se répètent identiques à eux-mêmes. Les Égyptiens et les Grecs emprunteront à ces civilisations mésopotamiennes quelques éléments des connaissances acquises en ces domaines.
L’organisation du temps, « écoulement » du jour, de la nuit, de l’année, etc… évoluera avec les hommes, les besoins des sociétés et bien évidemment souvent de manière passagère et fictive. Le temps va petit à petit se fragmenter et se codifier.
J’aurais été heureux, durant cette investigation, de retrouver un cadran portatif romain, comme ceux qu’emportaient les légions durant leurs conquêtes, ou même un cadran des premiers monastères… mais rien. Le temps efface tellement de choses « PULVIS ET UMBRA ».
Pourtant l’organisation spirituelle et matérielle de la vie du moine, telle que l’a décrite Jacques Biarne dans son étude sur le Temps Chrétien, nécessite des points de repère pour l’application des différentes règles du Maître ou de Saint-Benoît. La référence du départ de la journée peut être le Chant du Coq, comme chez les Romains Gallicinium où les moines chargés de déterminer cette origine sont appelés Vigigallos. En ce qui nous concerne en France, je pense que c'est une bonne proposition. La journée, la durée du sommeil, les heures des repas et la position des offices peuvent être réglées à partir d’un cadran solaire, d’une clepsydre ou de tables déterminées.
Au Moyen Âge le village se développe autour du clocher. Ce dernier fixe l'espace, le symbolise et les cloches ordonnent le temps. La journée va se diviser en 7 comme le temps des prières. Les cadrans solaires apparaissent sur les églises pour indiquer le temps des offices.

E-Courdemanche 1Ce sont des cadrans verticaux composés de secteurs inscrits dans un cercle, avec un trou central dans lequel était fixée une tige en bois ou en métal, perpendiculaire à la surface (cadrans dits canoniaux). Ces cadrans indiquaient des heures inégales. Parfois plusieurs cadrans étaient tracés les uns à côté des autres comme si le prêtre s'était rendu compte des différences entre les heures indiquées tout au long de l'année et en avait fait un pour chaque saison.
                                                            

 Courdemanche. Cadran canonial (pierre de réemploi) Photo Deciron 1980

Il faudra attendre la fin du XIIIe et le début du XIVe pour voir apparaître des cadrans dont la tige métallique (le style) sera oblique sur la surface. Elle est dirigée vers l’étoile polaire et installée dans le plan du méridien du lieu, le soleil semble tourner autour de cet axe. Il s’agit là d’un très grand progrès emprunté aux sciences arabes. Mais les heures au moins devenaient égales. Il était temps d’ailleurs, car un autre instrument de la mesure du temps prenait forme : l’horloge mécanique. De manière paradoxale le cadran va connaître un nouvel essor et accompagnera l’horloge pendant plusieurs siècles. Il faut dire que l’horloge possède un mécanisme précaire, ses rouages sont assez grossiers l’entretien est délicat et onéreux. On va donc utiliser le cadran solaire, s’il existe, ou en refaire si besoin est, car lui au moins indique l’heure de midi quand le soleil passe au méridien du lieu. L’horlogeur devra « caler » l’horloge sur le cadran solaire. Il s’agit là d’une heure locale, presque intime, mais la notion de temps à cette époque est encore confuse, « chacun voit midi à sa porte ». J’ai rencontré un Monsieur qui me disait encore dernièrement : « il est midi à Nogent » en insistant sur le fait que c’était à Nogent et non ailleurs qu’il était midi. Chacun défend son heure et si elle peut être conviviale, elle dépend surtout à cette époque, d’un moment, d’une vie personnelle dans un espace restreint.
En 1665 Dom Pierre de Sainte Marie-Madeleine, de la Congrégation des Feuillants, fera paraître son "Traité d’Horlogiographie" contenant plusieurs méthodes pour construire sur toutes surfaces, toutes sortes de lignes horaires et autres cercles de la sphère :
« à l’usage des studieux architectes, des tailleurs de pierres et autres habiles ouvriers dont l’exercice journalier est de s’employer à construire de beaux bâtiments, somptueux palais, mais aussi de rendre plus agréable par ornements de cadrans et montres solaires ». La Sarthe garde un grand nombre de cadrans du XVIIIe et encore quelques objets du XVIIe

 Nous retiendTH- st mars valdiquetrons en exemple celui de Saint-Mars-sous-Ballon :
un cadran horizontal sur ardoise réalisé en 1699 par l’Abbé Valiquet.

 

Cadran horizontal sur ardoise
Photo Renoux, Inventaire Général. 303 Nantes

 

Merveille de précision et attestation d’un savoir gnomonique assez complet chez un vicaire de campagne. Il est vrai que la gnomonique est au programme des écoles de Jésuites à cette époque.
Des prêtres vont confectionner ou faire réaliser pour les jardins des presbytères, des cadrans beaucoup plus simples et parfois naïfs afin de savoir de manière plus économique que l’horloge, l’heure des offices. Ils indiqueront la manière de faire à des confrères de paroisses voisines et il est normal de trouver plusieurs cadrans de même aspect dans une région déterminée. Mais
le métier de cadranier, horologeur ou quadranier, n’était pas très développé en Sarthe et souvent, de manière plus discrète et empirique, la construction des cadrans incombait au maçon, au tailleur de pierres, au serrurier qui avaient une certaine idée sur la réalisation des horloges solaires. Mais l’on peut penser qu’elle pouvait être le travail d’une équipe nécessitant différents corps de métiers sous l’égide d’une tête pensante détentrice du savoir mathématique. Tous ces gens étaient sous la protection de leur saint patron, Saint Hildevert.

Un exemple plus complexe tout à fait significatif pour notre département, puisque très rare, est celui qui fut réalisé dans les années 1631-1640 au Château de la Groirie.

Th groirie
 

 

 

C’est un monument assez curieux, d’aspect général peu habituel dans la classification des cadrans solaires. Polyèdre gnomonique dont les 4 faces sont ornées de cadrans indépendants : oriental, occidental, équatorial, horizontal, en creux, en cône… tous ces cadrans indiquent certaines heures de la journée au fur et à mesure que le soleil les frappe.
 

 

La Sarthe eut le privilège d’accueillir, non seulement à la Groirie, mais aussi à l’Abbaye Saint-Vincent, Dom Bedos de Celles, bénédictin de la Congrégation de Saint-Maur. Son manuel "la Gnomonique Pratique", édité en 1760 puis complété en 1780, fut et reste l’ouvrage de référence pour les cadraniers et les amateurs de cadrans. Sur celui que je possède, un de ses confrères avait annoté sur la première page « Dom Bedos était l’homme le plus modeste que j’ai connu. Son ouvrage est ce que nous avons de mieux en ce genre ». Tout y est détaillé avec bonhomie, simplicité, mais efficacité : la manière de tracer les cadrans, les mortiers employés pour dresser un mur à plomb, les instruments nécessaires à la réalisation, compas, équerre, niveau…
C’est à partir de cet ouvrage que nous avons commencé la réhabilitation de quelques cadrans solaires sous l’égide de l’Association de Mise en Valeur du petit Patrimoine du Conseil Général, avec Monsieur Latron, Architecte des Bâtiments de France.
Les cadrans d’églises sarthoises sont en général assez stricts dans leur aspect visuel. Les traits sont noirs ainsi que les chiffres des heures, le style en métal est sobre, rectiligne et l’ensemble est gravé directement sur la pierre ou réalisé sur un mortier à base de chaux. Point de fantaisie : l’heure qui passe se contemple sérieusement. Sur les cadrans en ardoise le sujet est traité de façon plus souple, le dessin, les couleurs, égayent l’ensemble.
Survolons le Siècle du Roi Louis XIV où toutes les horloges, depuis 1641, doivent être réglées suivant le cours du soleil, puis celui du Siècle des Lumières où la science détrône la métaphysique, pour constater que la gnomonique fera l’objet d’une importante littérature spécialisée de la part d’ecclésiastiques, de mathématiciens, d’architectes du Roi. Aux XVI
e et XVIIe, les cadrans Sarthois verticaux ou horizontaux sont tracés sur une surface plane, la
table, sur laquelle sont gravées ou peintes les lignes horaires, ils comportent une tige métallique ou l’arête d’un corps, le style dont l’ombre projetée sur la table marquera les heures. Les lignes horaires convergent vers le centre du cadran où le style prend naissance. Parfois ce centre se situe en dehors de la table. En ce qui concerne les cadrans verticaux sur les façades d’églises ou de châteaux, la position de la surface sur laquelle ils sont réalisés est très importante car on trouve rarement une façade exposée « plein Sud ». Ces cadrans sont dits déclinants.
Si le cadran est un objet qui doit indiquer l’heure, la vraie, celle du soleil, par des méthodes mathématiques liées à l’astronomie, il laisse place, sur sa surface, à un peu de fantaisie. Il est fréquent de voir dans ses angles, ou concentriquement au style, des sculptures, des gravures qui représentent les signes du Zodiaque, la lune, le soleil, des scènes de la vie des champs ou même le passage de comètes. Les cadrans inspirés par les jésuites possèdent souvent le monogramme IHS. Suivons le Docteur Dubreuil :
« On sait que ce monogramme est de date relativement récente et que c’est au temps de saint Bernard qu’il se propagea dans les pays latins. D’origine grecque, il est composé des trois premières lettres du mot IHSOYS. Cette interprétation ne tarda pas à être déformée en JHS pour Jésus Hominum Salvator ».
Puisque cet objet utilise le soleil et l'ombre, il est bien normal, quand la place est suffisante, d'y introduire une pensée philosophique ou religieuse, parfois une devise épicurienne. Les sujets de réflexions y sont vastes : la lumière, l'ombre, l'espace et le temps. Certains cadrans sont si "bavards" que la pensée dépasse le temps.

Du XVIIIe siècle, quelques Méridiennes de temps vrai

À la différencTh merid aubert detaile du cadran solaire classique qui indique plusieurs heures de la journée, la méridienne ne marque que l’heure de midi, sur une ligne verticale. Les rayons du soleil passent à travers un trou (œilleton) percé dans un disque et projettent sur cette ligne un point lumineux qui occupera tout au long de l’année des positions particulières, en fonction de la hauteur du soleil entre les deux solstices.
Le mystère de la transformation ?

  Hôtel Aubert de Clairaulnay : Méridienne de temps vrai  (Photo Musée du Mans)  

               

L'introduction en France par Grandjean de Fouchy, en 1730, de la méridienne de temps moyen, n'a pas eu d'applications immédiates dans la Sarthe. Cette courbe, en forme de 8 allongé, tient compte de l'heure vraie, celle du soleil, inégale tout au long de l'année (équation du temps) et des différentes positions du soleil en déclinaisons. Elle servit de base en 1842 à Ernest Sylvain Bollée, puis à M. Dezécot en 1880 pour sa construction du cadran vertical gravé sur ardoise à Verneil-le-Chétif qui marque pour chaque heure solaire de la journée l'heure moyenne du lieu, en même temps que l'époque de l'année où l'on se situe.

Les cadrans solaires de « poche »
Notons une manière plus individuelle de connaître l’heure, l’emploi des cadrans solaires de poche (XVII
e et XVIIIe). Nous en retrouvons en Sarthe une bonne vingtaine (non inclus à l'inventaire). Ce fut là un peu une mode de posséder de tels objets dont la précision dans la détermination de l'heure était très approximative, mais il était de bon ton de faire savoir que l'on connaissait l'heure, que l'on pouvait l'indiquer, ou même la donner... Dans un geste large, guidé par l'assurance d'un mystérieux savoir, l'homme sortait de son étui en Galuchat un tout petit cadran. Qu'il soit 11 heures ou 11 heures 30 quelle importance dans la vie au XVIIe ? Sauf pour ceux qui s'intéressaient à l'astrologie.

Nous retrouvons souvent trois types de cadrans de poche :
La Montre de berger qui indique l'heure par la hauteur du soleil, le Butterfield qui précise la latitude avec un style soutenu par un oiseau dont on fait coïncider le bec avec les degrés d'un rapporteur de 40° à 60° (la position angulaire de l'arête du style est ainsi modifiée et l'ombre de ce dernier indique sur la table une heure correcte) mais il reste un cadran amusant et peu fiable, le cadran de direction, le cadran équinoxial du genre Augsbourg.

          Cadrans solaires-Montres de poche

TH- cadrans montres poche

Ce sont en général de belles pièces d'orfèvrerie qui ont été réalisées dans des régions où en même temps se développait la fabrication des montres de poche.
 


Ces petits cadrans font la joie des collectionneurs et la détresse des comptes en banque ; le temps il est vrai "c'est de l'argent ".

 

Là encore, on va trouver la lettre du préfet Thomas, en 1839.
On pourrait s'arrêter au  XIX
e siècle, si riche en progrès scientifiques qui marqueront les derTH- cadran bollee square trigerniers moments des cadrans solaires, et repartir avec Ernest Sylvain Bollée en 1842, lui qui proposait une Horloge Solaire à temps moyen à l'usage des villes et des chemins de fer, ce qui serait dans le fil du temps. Au début, les horaires étaient basés sur l’heure de la ville principale d’où partaient les quelques tronçons ; mais, au fur et à mesure du développement des réseaux depuis Paris, les différentes heures locales sont chassées au profit de l’heure de la capitale. Le télégraphe, en transmettant aux gares et aux bureaux de postes l'heure de Paris, permettait de régler toutes les pendules et ainsi de banaliser le temps. Les derniers cadrans solaires utilisés de manière officielle pour la connaissance de l’heure sont certainement au Mans les cadrans d'Ernest Bollée.

 

Cadran Bollée Square R. Triger (Photo 1993 Paul Deciron)

 

Puis les étapes de la régulation de l’heure vont se précipiter. D’un temps moyen local, la loi du 15 mars 1891 va faire adopter pour toute la France le temps moyen de Paris, et vint l'heure de la loi de mars 1911 "l'heure du temps moyen de Paris retardée de 9 mn 21 s" autrement dit celle de Greenwich ; et maintenant U T C ou temps coordonné...
Mais il était possible d'ironiser sur cette loi, ce que faisait un lecteur du journal La Sarthe de juin 1911 :

"Monsieur le Rédacteur en Chef : Une loi récente vient d'unifier l'heure de l'Europe occidentale. Il semble que les motifs capitaux qui ont amené plusieurs nations à une entente, échappent aux administrations chargées de guider le cours de nos horloges publiques. Actuellement, un promeneur peut sans se presser, partir à 10 heures battant de la place des Jacobins et arriver à 9 heures 55 à la place de la République. Il y a là un désaccord qui peut donner lieu à des erreurs et des conflits et il serait sans doute aisé de le faire cesser. Il n'y pas de raisons pour que la Place des Jacobins soit à l'heure de Vienne alors que la Place de la République est à l'heure de Londres et de Paris"…      
Le sens de l'humour quand chacun voit : "Midi à sa porte" au Mans !
Pauvre cadran solaire, lui qui fut le témoin silencieux et le régulateur de la vie de tant de générations, rongé par le temps dont il donnait la mesure. Il n'alimenterait plus que les conversations de spécialistes, ou de rêveurs, qui cherchent quand même et toujours… midi à 14 heures.
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La Société Astronomique de France et sa Commission des Cadrans Solaires, qui étaient présidées par M. Denis Savoie, le sont maintenant par M. Philippe Sauvageot, et elles contribuent de manière très active au recensement des cadrans en France.

L’Association pour la Mise en Valeur du Petit Patrimoine Sarthois essaie de protéger les quelques exemplaires encore présents sur notre département.

 
Ouvrages de la Médiathèque Louis Aragon du Mans :
- Kircher, Ath. Primitiae gnomonicae catoptricae hoc est horologiographiae novae specularis compositae ab Ath. Kircher, Avenione : sumpt. Joan. Piot, 1635.
- Clavius, Christ Gnomonices libri octo, in quibus non solum horlogiorum solarium, sed aliarum quoque rerum quae ex gnomonis umbra cognosci possunt, descriptiones geometricè demonstrantur, Auctore Christoph. Clavio, Romae : ap. Fr. Zanettum, 1581.
- Dom Bedos de Celles, "Entre orgues et cadrans solaires, Hans Steinhaus et Guilhem Beugnon", Société Archéologique Scientifique et Littéraire de Béziers.
- Docteur Dubreuil-Chambardel, "Les Cadrans solaires tourangeaux", Société Archéologique de Touraine, 1922.
- Grandjean de Fouchy, secrétaire perpétuel de l’Académie royale des Sciences de France, "Observations du passage de Vénus sur le Soleil", Mémoires de l'Académie des Sciences.
- Jacques Biarne, Le Temps Chrétien de la fin de l’Antiquité au Moyen Âge, CNRS, 1984.
- Denis Savoie, "L’heure Française a 100 ans", Sciences et Vie, 1991.
- Denis Savoie, Une histoire des cadrans solaires en occident, La gnomonique du Moyen Age au XX
e siècle, Les Belles Lettres
Denis Savoie, astronome, est directeur du Planétarium et du département d'astronomie et d'astrophysique du Palais de la découverte à Paris et chercheur associé au SYRTE (Système de Référence, Temps, Espace) de l'Observatoire de Paris et… Sarthois d’origine !

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