La boule de sable

Les origines

Les récits de la boule de sable font part de plusieurs origines.
- Les "tuffelliers", mariniers chargés de transporter le tuffeau sur la Loire, pourraient être les initiateurs de ce jeu. Lors des journées sans vent, ils jouaient sur les grèves. avec des cubes de bois qu’ils tentaient d’approcher d’un piquet enfoncé dans le sable.
- Les fermiers sont également désignés comme les inventeurs de ce sport. À l’occasion de la « paillase », ils lançaient des rondins de bois de forme cylindrique en direction d’un piquet enfoncé dans le sol du chemin.
- À moins que ce jeu n’ait été inventé par les seigneurs, qui, tous les ans, invitaient leurs fermiers pour une journée de détente.

Les règles

Contrairement à la pétanque ou aux autres jeux de boules, la boule de sable ne se joue qu’avec une seule boule par personne, en deux équipes de deux ou trois joueurs. Le premier joueur lance le maître, une petite boule en bois, puis lance sa boule. Un joueur de l’équipe adverse lance alors la sienne. Celui des deux qui a lancé le plus loin du maître fait jouer son partenaire et ainsi de suite jusqu’à ce que toutes les boules soient lancées. L’équipe dont la boule est la plus près du maître emporte un point.

Une partie se joue en onze ou quinze points.

En Anjou, ils conservent la passion de la boule de sable

Autrefois, on venait jouer après la messe, c’était une société pour les jeunes gens et les hommes.

C’est ici que des hommes et des femmes se livrent depuis plusieurs générations à des parties de boules de sable, un jeu local pratiqué le long du fleuve royal. Le but est très simple : chaque joueur doit lancer sa boule le plus proche du maître, (petite boule en bois d’un peu plus de 1kg).

La boule de sable se pratique sur une aire de 13,5 mètres de long sur 2,5 mètres de large. Aux deux extrémités, un bac à sable de 4,50 m, le sable étant réparti en 30 cm d’épaisseur. Pesant entre 1,5 et 2,3 kg, les boules sont traditionnellement fabriquées en bois. Elles sont munies d’un trou pour les lancer.
Les moines de la commune auraient pratiqué ce jeu avant que monseigneur Freppel, député du Finistère et évêque d’Angers, approuve les statuts de Notre-Dame d’Anjou, la nouvelle société florentaise le 17 septembre 1873. Les femmes en ont longtemps été exclues.