Château de Courtanvaux
Courtanvaux, un joyau dans un écrin de verdure
Le château de Courtanvaux, est une pépite architecturale. Appartenant à la commune de Bessay-sur-Braye depuis 1978, il ne jurerait pas au sein des châteaux de la Loire
Le château de Courtanvaux, comprend un ensemble d’édifices, dont les plus anciens remontent XVe siècle. Ici, le tuffeau est roi. Des toitures d’ardoise, aux multiples facettes, couvrent une architecture complexe, diablement esthétique. Et que dire du parc de 68 hectares, aux arbres remarquables, dont les colossaux platanes qui mènent au château ? Le premier seigneur des lieux n’apparait qu’au milieu du XIVe siècle. C’est tardif, comparé aux autres demeures ouvertes à la visite en Sarthe. N’ayant aucune importance stratégique, son passé militaire est très discret. Avant tout résidence seigneuriale et domaine agricole, il s’est très vite transformé en logis ostentatoire. Son histoire est associée à quatre illustres familles : les Berziau, Souvré, Le Tellier de Louvois et De Montesquiou-Fezensac. Pour anecdote, il n’a jamais été vendu, car toujours transmis par des liens familiaux, depuis le XVe siècle jusqu’à 1978.
« Les visiteurs apprécient l’histoire des grandes familles, qui se sont succédé ici, souligne Tiphaine Boulay, guide conférencière. Mais surtout comment un vieux château du Moyen Âge, est converti en une demeure très confortable, au XIXe siècle. Avec tout le confort moderne, l’eau courante, le téléphone intérieur, l’éclairage au gaz…Et puis, l’enfilade de salons »
Le renouveau du gothique
Commençons par la cour d’honneur, l’escalier, la salle des gardes, les quatre grands salons, la bibliothèque et les cuisines. À l’origine, il y avait deux logis, le grand et le petit château, reliés par des galeries où se trouvaient ces cuisines. Abattues pour faire la terrasse, elles ont été refaites sur plan de 1815, mais leur emplacement date de la construction du château, soit 1490. La cour, et surtout les intérieurs, sont marqués par le renouveau du gothique, dit « troubadour ». Outre le bâti, le fait qu’il soit accroché à flanc de coteau, lui donne une situation en escalier pleine de charme.
Extraits d’un article paru dans Ouest-France, le 31 août 2025
Date de dernière mise à jour : 04/09/2025