Passé agricole et textile du XIXe

Sur les traces du passé agricole et textile du XIXe

En balade.

Grâce au train, le village de Saint-Michel-de-Chavaignes, avait connu son heure de gloire au XIXe siècle.

Les vestiges de ce passé sont disséminés dans la commune, autour de notre célèbre sculptrice Hélène Bertaux, bien sûr, mais aussi, autour du Château de Lassay, dont les vestiges datent du XIIIe siècle. Aussi, notre église, inscrite aux Monuments historiques, explique Cyrille Pelletier.

A la découverte de l’histoire de ces édifices, elle a pu reconstituer ce qu’était la vie anciennement dans la commune.  « On peut dire, que l’apogée de Saint-Michel, se situe vers 1870, où il y avait plus de 1 400 habitants (470 aujourd’hui). La construction de la ligne de train, reliant Mamers à Saint-Calais, a permis l’implantation et l’essor d’une quarantaine d’ateliers de tisserands et près de 300 emplois, ainsi que l’accès à la gare de Conneré, pour l’expédition des articles. Avec l’agriculture et les vignes, en très grand nombre, ce fut les années reine de la commune », précise notre guide.

Toute cette économie, c’est cependant, essoufflée avec le temps. La vigne a disparu au début du XXe siècle à cause d’une maladie, le phylloxéra, et les tisserands, passés de mode, ont dû se résoudre à la fermeture, en 1977, après l’arrêt de la ligne de train.

Elle révèle petit à petit les secrets disséminés

Toutefois, la ville est pleine de curiosités, relatant cette époque : plusieurs caves semi-enterrées, servant d’ateliers de confection de tissus, le presbytère, la mairie école ou le patrimoine naturel, comme ses collines boisées ou ses chemins creux, où trônent encore, quelques trognes de l’ancien temps. Mais aussi, près de l’église, une petite stèle de 1886, en l’honneur de l’harmonie municipale de Saint-Michel, qui aura porté haut et fort, les couleurs de la ville de 1875 à 1951, en se présentant dans de nombreux concours Photo cyrille peletier copie 2nationaux et internationaux.  « Ce sont eux, qui animaient les fêtes cavalcades après-guerre, à la mi-carême, avec des défilés de chars incroyables. J’ai retrouvé des cartes postales de cette époque où on les voit, tous coiffés de peaux de lapins « , s’amuse Cyrille.

 

Grâce à une poignée de défenseurs du patrimoine local et culturel de la ville, cette bourgade dynamique, avec son symposium annuel, révèlera peut-être encore des secrets.

Date de dernière mise à jour : 04/09/2025