Vouvray-sur-Loir
Exemple de procédure de restauration
Cadran vertical peint sur enduit.
D’une manière générale, la recherche de traces anciennes à l’aide de vieilles cartes postales peuvent rappeler un aspect plus ou moins récent du cadran. Les restes de tracés encore visibles in sitù sont préférables quand ils sont encore exploitables.
À partir d’une photocopie, des cotes d’emplacement peuvent être ébauchées.
Puis un dessin sur calque à une échelle réduite est envisageable
Toute cette approche n’est qu’approximative bien entendu, seule la position réelle du support par rapport au méridien du lieu est à déterminer, ce qui, on le comprend tout de suite, demande une journée avec du soleil !
Mise en place de l’échafaudage
Il faut maintenant monter un échafaudage et ceci de manière sérieuse, car j’ai horreur du vide et en plus les travaux de précision qui restent à faire demandent beaucoup de stabilité. En particulier, les relevés des azimuts du soleil à différents instants de la journée nécessitent l’absence de nuages pour pointer l’ombre du fil à plomb, mais en plus requièrent une absence de vent. Ce fut toujours ma hantise le long du trajet avant d’arriver sur les lieux du chantier ! Mes accessoires de bricoleur du temps se composant d’une équerre, d’un pied-photo, d’une bouteille vide d’eau minérale que je coupais pour réaliser un petit récipient empli d’eau afin de stabiliser le fil à plomb, en cas de vent.
Le cadran restauré
Sur un enduit grossier on étale une couche plus fine d’enduit chaux-sable où l’on pourra introduire les couleurs à fresque.
Toutes ces dernières opérations doivent être exécutées avec un support humide, les journées de grandes chaleurs (comme à Challes) rendent l’enduit trop sec à travailler, et obligent à faire vite.
Mais le cadran est fini !
Date de dernière mise à jour : 13/11/2021